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Les espèces invasives font malheureusement partie intégrante du paysage de notre belle commune. Il est de notre devoir, en tant que pouvoir public et citoyen, de mettre tout en œuvre pour faire en sorte de contrôler leurs populations.

Ces espèces invasives peuvent être de types animales ou végétales.

Les plantes exotiques envahissantes comme, par exemple, la renouée du Japon ou la berce du Caucase sont particulièrement virulentes chez nous. Elles font d’ailleurs l’objet d’un vaste programme visant leur éradication et représentent un véritable défi auquel nous allons devoir faire face ces prochaines années.

Les espèces animales bien implantées telles que les bernaches du Canada ou celles qui commencent à envahir notre belle vallée comme les ratons laveurs profitent du fait qu’elles n’ont pas de prédateur. Le problème majeur réside dans le fait que ces espèces sont des dé-régulateurs du milieu et facteurs de stress pour nos espèces endémiques dont les populations déclinent de jour en jour. Ces dernières, outre les dangers de santé publique qu’elles peuvent représenter, dérèglent donc tout notre écosystème, unique en son genre, lequel a dû, pendant des milliers d’années, évoluer afin d’atteindre son équilibre (stade dit « climax »). 

Qui voudrait que les canards colverts disparaissent au profit des bernaches du Canada ?

Pour qu’un écosystème soit sain, celui-ci doit être diversifié, chaque espèce devant prendre sa place (sa niche écologique). Aujourd’hui, c’est tout un écosystème qui est en péril à cause de ces espèces qui prennent la place de celles qui existaient depuis toujours, impactant de plus en plus significativement la biodiversité de notre belle commune.

Il est dès lors important de rappeler à chacun que nous devons éviter à tout prix de relâcher des espèces exotiques dans nos milieux naturels (ex : tortue de Floride) qui peuvent être à l’origine, par effets en cascade, de véritables catastrophes écologiques.

 

Frelon asiatique : 

Le frelon asiatique a l'aspect d'une grande guêpe très foncée. Il est un peu plus petit que le frelon européen.

si le nid est situé sur le domaine public : prévenir l’administration communale : pascal.hayart@esneux.be04.380.93.37

si le nid est situé sur un terrain privé vous pouvez :

-soit demander l’intervention payante des pompiers : 04.344.99.10

-soit demander l’intervention payante d’une société privée

-soit avertir le service environnement de l’administration communale pour une intervention via Fédération Apicole : pascal.hayart@esneux.be04.380.93.37

Si vous êtes apiculteur et que le nid est situé à moins d'un kilomètre de votre rucher, Vous pouvez bénéficier d'une intervention gratuite d'une des sections apicoles locales formées par le CRA-W. :

https://louishautier.github.io/20231019-CarteApiculteursNeutralisateursFA2023.html

 

Pour en savoir plus sur la présence du frelon asiatique en Wallonie, consultez le dossier du site https://www.wallonie.be/fr/actualites/frelon-asiatique-que-faire-en-cas-de-decouverte-dun-ni

 

Moustique japonais :

Photos: James Gathany (CDC)

Le moustique japonais, Aedes japonicus, est un insecte invasif originaire d’Asie. Ses œufs ont été transportés sur d’autres continents, par l’entremise du transport de pneus usagés notamment. Il a récemment colonisé différentes régions du globe. Il est aujourd’hui bien établi en Amérique du nord ainsi qu’en Europe centrale (Allemagne, Autriche et Suisse) (voir carte).

Il pique volontiers l’homme, généralement durant la journée. Contrairement à son cousin, le moustique tigre d’Asie, c’est heureusement un mauvais vecteur de maladies. On pense toutefois que son installation pourrait favoriser l’émergence de pathologies exotiques à long terme. Il pourrait également prendre le pas sur plusieurs espèces de moustiques indigènes.

Source : https://biodiversite.wallonie.be/fr/le-moustique-japonais.html?IDC=6000

 

La Bernache du Canada :

Originaire d'Amérique du Nord et introduite en Europe à des fins ornementales et cynégétiques, la bernache du Canada a commencé à nicher en Wallonie à la fin des an­nées 1980. Depuis, sa population connaît une expansion géographique et démographique importante. 
Elle est classée comme « gibier d'eau » en Wallonie. De ce fait, elle ne peut être chassée que du 1e août  au 15 mars (AGW du 12/05/2011). Toutefois, tout au long de l'année, elle peut faire l'objet d'actes de destruction en cas de nuisance (AGW du 18/10/2002 modifié par l'AGW du 10/11/2011) moyennant une autorisation préalable déli­vrée par les services extérieurs du Département de la Na­ture et des Forêts (DNF) et l'accord du titulaire du droit de chasse. 

Pour en savoir plus sur le sujet : https://biodiversite.wallonie.be/servlet/Repository/?ID=33351

 

Ouette d'Égypte

L'Ouette d'Egypte est originaire d'Afrique et a été introduite en Europe occidentale. Elle a commencé à se reproduire en Wallonie fin des années 1980, mais c'est surtout à partir des années 2000 qu'elle a connu une très forte dynamique d'expansion. Aujourd'hui, elle est surtout présente dans la région limoneuse, dans le Condroz et la Famenne. L'importante dynamique d'expansion et l'agressivité de cette espèce envers les autres oiseaux ont mené en 2010 au classement de l'Ouette dans la Liste noire des espèces invasives en Belgique.

Pour en savoir plus sur le sujet : https://biodiversite.wallonie.be/fr/alopochen-aegyptiacus.html?IDC=309&IDD=50334397

 

Raton Laveur :

Originaire d’Amérique du Nord, ce mammifère fréquente les alentours de nos habita­tions pour voler, voire quémander de la nourriture en misant sur son charme et son agilité. Une fois habitué à la présence de l’homme, il devient de plus en plus téméraire et n’hésite pas à rentrer par les chatières ou tout autre accès. Il fouille alors toute la maison, tant dans les garde-mangers que dans les poubelles. Vivant principalement la nuit, il est source de tapage nocturne.

Il est également porteur de maladies qu'il peut transmettre à l'homme et aux animaux domestiques, comme par exemple la baylisascariose (maladie parasitaire, transmise via les matières fécales, qui peut causer des dégâts irréversibles au système nerveux et au cerveau). Pour la première fois en Belgique, 6 ratons-laveurs ont été retrouvés atteint par ce parasite.

De plus en plus d’études montrent que ce prédateur opportuniste peut constituer une menace sérieuse pour certaines espèces menacées (moules, écrevisses, reptiles, oiseaux, chauve-souris, etc.).

La population de cette espèce est en pleine explosion démographique. Il est impératif de mettre en place des gestes barrières chez soi et de ne pas les nourrir. Dans le cas où vous trouviez des ratons laveurs morts, veuillez contacter SOS Environnement Nature au numéro gratuit 1718.

Pour en savoir plus sur le sujet, ou pour encoder vos observations, rendez-vous sur : https://biodiversite.wallonie.be/fr/le-raton-laveur.html?IDC=6577

 

Les Renouées du japon

Les renouées asiatiques sont des plantes invasives largement répandues à travers toute la Wallonie, où elles sont principalement disséminées par l'homme. Elles sont très difficiles à éliminer. Il est toutefois possible de freiner leur dissémination, en pratiquant l'arrachage précoce, en adaptant les pratiques d'entretien des bords de route et en veillant à ne pas déplacer les terres qu'elles contaminent.

Source : https://biodiversite.wallonie.be/fr/les-renouees-asiatiques.html?IDC=6234

 

La berce du Caucase

La berce du Caucase est une espèce d'origine ornementale qui a été plantée pour ses vertus esthétiques et mellifères. Elle se disperse dans l'environnement et envahit les bords de route, les berges de rivière, les lisières forestières et les prairies gérées de manière extensive depuis une vingtaine d'année. Elle y forme des populations très denses qui prennent le pas sur la flore indigène. Cette ombellifère géante peut en outre occasionner de graves brûlures lors d'un contact avec la peau. Un plan de lutte a été mis en place depuis 2012 pour tenter d'enrayer sa progression en Wallonie.

Source : https://biodiversite.wallonie.be/fr/la-berce-du-caucase.html?IDC=5998