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La légende de « Notre-Dame de Fontin », statuette miraculeuse cachée pendant la révolution liégeoise de 1789 et retrouvée grâce au son des cloches de la Chapelle ! (Georges Laport. Légendes de l'Amblève.' Ed. A.S.V. Aywaille 1927).
Mais le vieux hameau a d'autres titres à faire valoir. C'est, en effet, là tout près, au bout de la rue des «treûs mèlèyes » (1) sur le plateau de Hamay (so hamê), que se livra, le 18 septembre 1794, la bataille décisive entre la France Républicaine et l'Autriche Impériale en déroute.
D'après le livre de Monsieur Robert DALEM, Petite histoire des anciens hameaux d'Esneux et ses lieux-dits habités.
Déjà cité en 1250-1280, selon Grandgagnage dans son «Vocabulaire des anciens noms de lieux-dits - Liège 1889», ce hameau d'une centaine de feux en 1926 était au début du siècle, le plus important de la Commune d'Esneux. Dans la suite,il a été supplanté par Hony qui, avec ses quartiers résidentiels, tient aujourd'hui le haut du pavé démographique.
Dans sa «Toponymie de la Commune d'Esneux», Edgard Renard suggère l'étymologie «fontanu(locu» en insistant sur le fait que l'endroit est riche en sources.
A l'époque féodale, Fontin avait comme particularité de dépendre de deux juridictions : la partie Est vraisemblablement limitée par la «xhavée» faisait partie du Ban de Sprimont, tandis que la partie Ouest se trouvait sur le territoire de la Seigneurie d'Esneux. Cette situation ne créait cependant pas de gros problèmes, Sprimont et Esneux relevant tous deux du Duché de Limbourg. Cet état de choses ne s'est d'ailleurs pas perpétué outre mesure puisque en 1879 Fontin tout entier fut rattaché à la commune d'Esneux, ainsi que les hameaux de Flagothier et La Haze.
Le centre de Fontin et son appendice «Vehin» (ou «Fié», pour les intimes) sont restés à peu près tels qu'au début du siècle, à l'époque où Georges Koister, écrivain liégeois et peintre très parisien, venait y passer ses vacances parmi les fermiers du cru qui lui jouèrent, pour la première fois, la blague de la « Lurcette », si bien contée par son ami Maurice des Ombiaux dans «l'Illustré Wallon» en 1908.
D'après le livre de Monsieur Robert DALEM, Petite histoire des anciens hameaux d'Esneux et ses lieux-dits habités.